Le Rideau est tombé sur la plus grande escroquerie postcoloniale de tous les temps

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DOSSIER : AFFAIRE DU SAHARA MAROCAIN Le Rideau est tombé sur la plus grande escroquerie postcoloniale de tous les temps Par Dr Najib KETTANI, président de l’Organisation Maroc Africa , Cultures et Developments (OMA)

Le Rideau est tombé sur la plus grande escroquerie de ce qui est communément appelé l’Affaire du Sahara dit occidental, « Polisario » et « République arabe sahraoui , rasd », etc… Cette cabale menée contre le Royaume du Maroc par le régime militaire du voisin algérien dure depuis 45 ans. 

 Avec l’annonce faite jeudi 10 décembre 2020, lors d’un échange téléphonique entre le souverain marocain Mohammed VI et le président américain Donald Trump, le 45ème président, de la    reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique de la souveraineté marocaine sur l’ensemble de son Sahara disputé par les séparatistes soutenus financièrement, logistiquement, diplomatiquement et militairement par le régime militaire algérien, les cartes sont enfin tombées… 

 La promulgation du décret présidentiel américain, avec effet immédiat, comporte force juridique et politique indéniable, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de son histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

 Dans un communique du Cabinet royal publié à Rabat, à l’issue de l’entretien royal et du    Président américain Trump, nous apprenions que le Maroc a fait part de la normalisation de ses relations avec Israël, un pays qui compte une grande communauté juive marocaine estimée à plus d’un million de citoyens maroco-israéliens, soit la deuxième communauté la plus importante des marocains résidant à l’étranger après la France.

 L’ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, David Fischer, s'est félicité de la décision de son pays et a salué le leadership de « grande envergure » du Roi Mohammed VI (Voir l’article paru dans notre Newsletter N° 88 du 11/12/2020, publié  Facebook/ Organisation OMA-Maroc siège).    

 Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture dans les prochains jours d’un consulat à Dakhla dans les provinces sahariennes marocaines. Ce consulat à vocation essentiellement  économique, a pour objectif d’encourager les projets d’investissement et de développement menés par le Royaume du Maroc au profit de la population sahraouie et vise également à encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces sahariennes marocaines du Sud. Cette représentation   diplomatique rehaussera le niveau des relations entre le Royaume du Maroc et les Etats Unis d’Amérique à une véritable alliance qui englobe l’ensemble des domaines. 

David Fischer confirme que les Etats-Unis s’apprêtent à annoncer un paquet de projets d’investissement dans les provinces marocaines du sud,  d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, pour renforcer le partenariat stratégique existant entre les États-Unis d’Amérique et le Royaume du Maroc dans le domaine du développement économique et du commerce, tout en renforçant le rôle du Royaume en tant que pionnier dans le domaine économique au niveau régional. 

« Aux habitants du Sahara, je voudrais dire ceci : le consulat américain dans la ville de Dakhla vise à soutenir et encourager les projets d’investissement et de développement qui vous apporteront des avantages tangibles », a déclaré l’ambassadeur, ajoutant  « je viens du monde des affaires aux États-Unis, et j’en suis sûr à 100%, le Maroc a un avenir économique prospère et sera encore plus florissant au sortir de la pandémie Covid-19 ».

 L’accélération du rythme du développement sous régional 

 Le Maroc s’achemine donc vers une accélération du rythme des investissements internationaux dans les régions sahariennes, contrairement à la situation du passé, car de nombreuses entreprises arabes et internationales ont précédemment exprimé leur volonté d’investir dans cette partie régionale du royaume, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, de l’agriculture, de la pêche, du tourisme et d’autres secteurs.   

 Déjà le 7 novembre dernier, à l'occasion du 45e anniversaire de la Marche Verte et dans un discours à la Nation adressé par le Souverain, le roi Mohammed VI déclarait au sujet des provinces sahariennes : 

« ... la façade atlantique Sud du Royaume, située face au Sahara marocain, constituera une    interface maritime d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et  international... »

 « ... le port Dakhla Atlantique contribuera à consacrer cette tendance. Par ailleurs, Nous continuerons à œuvrer pour le développement d’une véritable économie maritime dans ces territoires que nous chérissons tant. Cette zone qui abonde en ressources et en potentialités, sur terre comme en mer, servira ainsi de passerelle et de trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine… »

 

Ainsi, le point important du discours royal concerne « la prise en compte, plus encore qu’elle ne l’était, de la dimension maritime du sud de la façade atlantique du Royaume, où le Maroc envisage d’y construire un port de réception et d’éclatement de containers qui sera l’équivalent de celui mis en place sur la façade méditerranéenne, Tanger-Med. Il s’agit d’un projet qui concerne, au-delà du Maroc, toute la partie ouest d’une zone sahélienne dont on connaît les  fragilités économiques et sécuritaires.

 Le gouvernement marocain est passé à la vitesse supérieure afin d’accélérer le rythme de développement dans les régions du sud. Dans ce contexte, le ministère de l’Équipement, des Transports, de la logistique et de l’Eau a appelé en début de semaine à soumettre des propositions pour la construction du port de Dakhla, dont les travaux devraient démarrer en 2021.

 La nouvelle donne pour le   développement de l’Afrique ...

 Cette nouvelle donne n’aura pas de conséquences uniquement sur le Maroc, mais sa portée politique, économique, géostratégique aura un impact certain sur les pays du sahel, sur les pays de l’ouest africain et de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) , et aura également un retentissement sur toute l’Afrique à un moment où les accords relatifs à la création de la zone de libre-échange économique africaine (ZLECA) signés à Kigali au Rwanda, lors du 10ème sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) le 21 mars 2018 par 44 pays africains sur 54 deviendront  effectifs dès 2021 

 L'établissement de la Zone de libre-échange continentale avec à la clé le développement du commerce intra africain, les investissements dans les infrastructures aura certes un impact certain sur le développement de l’Afrique à un moment où les transactions commerciales entre les pays africains ne représentent que 16% du total des échanges. La mise en œuvre de la ZLECA    permettra de relever le taux d'intégration à 25% à l'horizon 2028. 

 

Les zones sahariennes du sud du Maroc joueront ainsi,  dans un futur proche,  un rôle important dans la jonction entre l’Europe et l’Afrique à un moment où on reparle du projet de liaison fixe,  à travers le détroit de Gibraltar,  et au moment où, après des jours de concertation, les pays de la  CEDEAO ont recommandé, à l’issue de la rencontre des acteurs du secteur énergétique de la Communauté qui s’est achevée le jeudi 10 décembre 2020 à Ouagadougou, au Burkina Faso, le déploiement du projet d’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest.   

Ces derniers ont affirmé, dans un communiqué final, la nécessité de poursuivre les discussions avec les promoteurs du projet du Gazoduc   Nigeria-Maroc (NMGP) en vue de la conclusion d’un mémorandum d’entente devant permettre d’aboutir à l’étude détaillée d’un projet unique de gazoduc en Afrique de l’Ouest. Cela dit, le choix du projet de gazoduc Nigeria-Maroc du fait que son tracé et celui du projet d’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGPEP), « concourent à des objectifs communs qui sont la valorisation des ressources gazières de la région et l’approvisionnement des pays en énergie propres, y compris les Etats membres de la CEDEAO », sachant qu’une partie du projet WAGPEP est déjà finalisée.

 Pour l’arrêt des opportunités  ratées...  

 L’Afrique a besoin de sérénité pour mener à bien son développement  loin des politiques de division menées 45 ans durant pour imposer un Etat, une chimère qui n’existe que dans l’esprit de ceux qui l’ont enfanté. Le pouvoir militaire algérien a mené une politique de la division pendant laquelle de très nombreuses occasions de réussir le développement de l’Afrique ont été ratées.  Le pouvoir algérien  a joué  de tous les subterfuges, corruption et passe-droit pour faire capoter des rencontres internationales consacrées à l’investissement en Afrique.  Il a agi   soit directement soit par Etats interposés, pour imposer la présence de « rasd » dans ces rencontres. Rappelons-nous la réunion Afrique monde arabe en Guinée équatoriale, la réunion du Ticad au Mozambique ou encore au  Japon et bien d’autre opportunités de développements que le Maghreb, la  sous-région voir de toute l’Afrique ont raté...  

  L’Afrique n’a pas pu prendre l’essor qui aurait dû être le sien. Les pétrodollars déversés par le régime algérien auprès de politiciens véreux, n’a travaillé ni l’intérêt de l’Afrique, ni celui du peuple algérien frère qui lui aussi souffre de cette mainmise des généraux sur les potentialités de leurs pays et sur la démocratie du peuple algérien.  

 L’appel  de l’OMA pour une    adhésion  massive à la nouvelle   dynamique 

 A l’OMA, nous pensons que la dynamique créée par la reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique de la souveraineté marocaine sur l’ensemble de son Sahara devrait inciter différentes parties à changer de paradigme dans leur approche des relations avec le Royaume du Maroc et avec ce dossier dit de la « rasd ». 

 Nous pensons en premier lieu à la France, l’ancienne puissance coloniale qui joua un rôle  néfaste, funeste et sinistre dans la genèse de la problématique de ce dossier dès 1848, lors de la proclamation officielle  de  l’Algérie  comme « territoire français ».

 La France devra s’impliquer davantage et déclarer clairement sa reconnaissance sans faille ni détour de langage, de la marocanité du Sahara. Certes, le Quai d’Orsay déclarait que le conflit au Sahara « n’a que trop duré et fait peser un risque permanent de tensions, comme nous l’avons vu récemment à El Guerguerat… et que le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue « une base de discussions sérieuse et crédible », mais est-ce suffisant comme déclaration de la part de l’ancienne puissance coloniale?, la chanteuse Dalida avec sa chanson , parole, parole , parole serait-elle passé par là…?

la France  a besoin de l’Afrique  pour sa prospérité, en échange il faut qu’elle s’implique d’avantage dans le développement de l’Afrique . Un réel changement de mentalité des responsables français s’impose. Une nouvelle  approche d’un partenariat gagnant-gagnant ,   loin  des calculs étriqué et étroit ,  avec  une  réelle volonté française serait un atout indéniable pour le maintiens de l’aura de  la France en Afrique , le maintien de ses intérêts  sans  pour autant renier  ou oublier ceux  l’Afrique.  (lire également notre    article sur le FCFA page 7 de la Newsletter N 90, face book,  Organisation OMA-Maroc siège) .       Le  pourra-t-elle ? Le voudra- t- elle ?  , l’avenir nous le dira.  Ce pays,  a  cependant une longueur d’avance sur les autres pays qui se positionnent pour offrir leurs services à l’Afrique. 

 Le couple Europe-Afrique pourrait mettre en place un  plan Marshall pour l’Afrique et  relancer ainsi  l’économie mondiale post Covid 

 La France pourra et se doit d’agir également auprès de l’Union Européenne pour une reconnaissance franche et précise de la marocanité de ses territoires  et  tourner la page définitivement de cette partie de l’histoire coloniale française en redorant  le blason de la nation  éprise de paix et de justice. L’image de la France ne serait que plus grandie auprès des populations   africaines. De plus, le couple Afrique-Europe revigoreraient leurs  économies  grâce à un plan Marshall que les  des 2 parties  pourront mettre en place  au sortir de la pandémie Covid afin de relancer l’économie mondiale (voir également notre éditorial,   Newsletter N° 13 du 10 juillet 2020)

 A l’OMA, nous pensons également à certains pays africains et particulièrement à l’Afrique du sud dont l’appui à la « rasd » dans les instances de l’Union africaine devrait faire réfléchir plus d’un (Voir notre communique de presse paru dans notre Newsletter Numéro 71 du 16 novembre dernier). 

Nous pensons à l’Union africaine qui devra prendre ses responsabilités quant à la raison de maintenir une identité imaginaire et chimérique dénommée « rasd » en son sein.  

 Nous lançons un vibrant appel à toutes les  nations africaines pour soutenir massivement cette nouvelle aire qui souffle sur l’Afrique.

 Nous lançons un vibrant hommage empreint de respect et de considérations à Sa majesté le Roi Mohamed VI du Maroc. Ses orientations judicieuses   pour le développement d’un partenariat stratégique pour  le développement de l’Afrique, dans divers secteurs, énergétiques, agricoles…commencent à porter ses  fruits. 

 Nous saluons la décision juste, pragmatique et sans équivoque prise par le Président Trump. 

 Nous remercions l’ensemble des pays arabes, africains et américains pour l’ouverture de représentations diplomatiques dans les villes sahariennes marocaines de Laayoune et Dakhla et accompagner ainsi le développement économique  de cette région, sous-région et toute l’Afrique  

 Nous nous solidarisons avec le peuple algérien frère qui vit depuis 60 ans sous la coupe d’un régime militaire qui spolie richesses, histoire et démocratie de ce grand peuple digne et fier.

 Enfin nous invitons la société civile africaine à s’impliquer avec l’OMA pour raffermir les relations interafricaines, culturelles et dans le développement des potentialités africaines.   

 DOSSIER : AFFAIRE DU SAHARA MAROCAIN

2- Genèse & histoire de la  plus grande 

escroquerie postcoloniale de tous les temps

Pour bien comprendre la portée de ce grand   événement, il est important de remonter dans l’histoire de la colonisation de l’Afrique du nord. Nous sommes en début de la colonisation.  Le Maroc a été colonisé, étapes par étapes de 1844 à 1934. Il a également obtenu son indépendance, étape par étape, repartie entre 1965 et 1976. 

 L’indépendance d’une partie de ses territoires en 1956 ne lui a pas permis d’embrasser l’ensemble de ses terres. C’est après qu’il a pu recouvrer la zone de Tarfaya en 1958 et sidi Ifni en 1969.  

 Il lui a fallu attendre l’année 1976 pour reprendre son Sahara occidental suite aux négociations avec l’Espagne et après une marche verte pacifique organisée par feu Sa Majesté Hassan et qui a vu la participation de 350 000 Marocaines et Marocains marchés sur le Sahara avec seule arme en main le coran et le drapeau marocain et leurs ferveur nationale. Plus qu’une arme...

 L’accord de Madrid, entériné le 14 novembre 1975 et avalisé par l’ONU selon la résolution onusienne 3458-8 du 11 décembre 1975, mit fin à la présence coloniale espagnole au Sahara marocain dit occidental. Ce sont là des vérités       historiques incontestables que personne ne peut nier ni ne doit ignorer. 

La cour internationale de justice a tranché quand elle a reconnu au Maroc sa souveraineté sur le Sahara et les liens de la beyâ, ou « allégeance » que les populations sahraouies ont de tout temps entretenues avec les sultans du Maroc à travers les âges.

 Ainsi, le Maroc après avoir fait l’objet d’une triple colonisation étalée sur plusieurs années, partagé en zones françaises, espagnoles et internationale (cas de Tanger) s’est vu obligé de négocier, très serré et par étapes successives, son indépendance et la récupération des territoires restés occupés après 1956. 

Comme on peut s’en rendre compte, le conflit entre le Maroc et l’Algérie est le produit d’une histoire coloniale complexe qui aboutit à amputer territorialement le Maroc, nation ayant une profondeur historique de plusieurs siècles, au profit de l’Algérie française qui avant 1830, date de l’Occupation Française  disposait des superficies  suivantes 

 La superficie de l’Algérie Ottomane (avant l’occupation française en 1830)   au-dessous du 32ème parallèle, était de 300 000 Km2.

 En 1920, cette superficie est passée à 575 000 Km2, enrichie par des territoires de l’Est marocain. 

 En 1962, à l’indépendance de l’Algérie, cette superficie a atteint 2 400 000 Km2.

 Ainsi , l’Algérie s’est vu octroyé par la bienveillance française et le hasard ‘’calculé’’  de la colonisation et au lendemain de son  indépendance, des territoires immenses du  Sahara central (TIDIKELT, TOUAT,  GOURARA SAOURA) historiquement marocains depuis toujours.

  La France a ainsi  permis injustement  à l’Algérie d’étendre ‘’son territoire’’;  l’Algérie française’’ ;  simplement par le désir colonial de la France d’agrandir ce  département algérien  devenu département français,  à travers des amputations qu’elle a   opérées sur les territoires des voisins; le Maroc surtout et la Tunisie à moindre mesure. 

 Certes, sur le plan diplomatique et depuis 1956, le Maroc revendiquait, auprès de l’ONU,  la récupération de tous ses territoires restés colonisés (Ifni, Sahara occidental et Mauritanie) quand la France et l’Espagne avaient quitté une partie du Pays. 

 Les archives de l’ONU contiennent les multitudes documents que le Maroc  présentait à cet effet, mais le voisin algérien ne voyait pas d’un bon œil la récupération par le Maroc de certains de ses territoires. D’où un conflit de 45 ans où  nous avons vu le régime militaire  du pays voisin vouloir absolument  conserver  le « legs » de la    période coloniale et maintenir un climat de     tentions permanant afin de garder un flou et une situation d’imprécision territoriale marocaine sur les territoires marocains annexés à aujourd’hui lors des poussées expansionnistes françaises. 

 

163 pays, représentant 85

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